Sarah s'est, dans le même temps, dotée d'une estimable filmographie, qui compte un certain nombre de succès, comme "Souviens-toi l'été dernier", "Scream 2", "Simplement irrésistible", ou "Sex Intensions" dans lequel elle échangeait avec sa partenaire un interminable baiser saphique... L'année prochaine, on la verra dans "Havard man", où elle joue une ambitieuse pom pom girl qui, pour le compte de son mafieux de père, elle convainc un petit ami basketteur de fausser des matches. Puis dans "The It Girl" où elle incarne une mystérieuse jeune femme qui débarque à New York et réussit à s'infiltrer dans la haute société pour mettre le grappin sur le jeune célibataire le plus convoité...
Avec le triomphe de "Buffy" et ses succès au cinéma, la vie de Sarah a radicalement changé. Mais la célébrité n'a pas fait enfler sa jolie tête. "Il est clair que je mène une vie étrange", confesait-elle l'an passé alors qu'elle séjournait en République dominicaine pour aider une organisation en faveur des sans-abri. "Il y a quelques jours, j'étais à New York pour enregistrer une émission et la production avait mis à ma disposition une limousine 24h sur 24 pour aller où bon me semblait. Une vie de conte de fées..."

Connaissez-vous ce jeu idiot: certains de vos fans se regroupent pour regarder Buffy et à chaque fois que la bretelle de votre soutien-gorge est visible à l'écran, ils doivent boire un verre cul-sec...
J'ai eu du mal à croire que mon soutien-gorge pouvait faire augmenter la consommation d'alcool aux États-Unis (ndwm: et en France aussi !) ... Mais c'est pourtant vrai ! Ça remonte à la première saison de "Buffy". À l'époque, je faisais 6 kilos et un bonnet de plus... Pas question pour moi de mettre ces fringues moulantes sans soutien-gorge. On pouvait donc sans arrêt voir les bretelles. Manque de bol, durant la seconde saison, ma découverte des bustiers a tout gâché...

Il doit y avoir des centaines d'adolescents éplorés à travers le pays (ndwm: le monde!), désespérant de revoir vos bretelles. Il va falloir qu'ils trouvent à se consoler...
Allons... Je vais bien finir par me faire siliconer !

Est-il vrai qu'à vos débuts, vous avez tâté du street-fighting ?
J'ai étudié le taekwondo, mais maintenant, je pratique le kick-boxing et je fais aussi de la gym. Ce qui veut dire que je peux sans doute me défendre efficacement en cas d'attaque. Mais j'espère ne jamais en être réduite à de telles extrémités...

Dans Sex Intensions, vous interprétiez une vraie garce. En avez-vous croisé beaucoup lorsque vous étiez à l'école ?
Oh oui! J'ai grandi à New York: ce genre de filles n'a donc aucun secret pour moi. J'étais une paria au lycée. Je travaillais sans cesse en dehors, je faisais des pubs, des films, ce qui me marginalisait. On ne m'adressait quasiment pas la parole. J'avais deux amis, point final. L'horreur...

Étiez-vous du genre rebelle ?
J'étais fêtarde à l'époque du lycée. Dès qu'une occasion de s'éclater se présentait, je sautais dessus. Vous imaginez ce que ça donnerait aujourd'hui si j'étais toujours aussi agitée ? Tout le monde serait au courant de mes faits et gestes...

Vous êtes allés pour la première fois en boîte à l'âge de 15 ans. Avez-vous eu besoin de la bénédiction parentale ?
En fait, j'étais même un peu plus jeune, et, non, je n'ai pas eu à faire le mur. Ces sorties laissaient ma mère indifférente du moment qu'elles s'annonçaient sans risques. J'avais vraiment envie de voir ce que les feux de la rampe donnaient de l'intérieur, envie d'enfin boire un verre... Ma nature ne me porte pas trop aux dérapages Enfin, j'ai parfois dérapé...

Dérapé ?
Vous imaginez une seconde que je pourrais vous laisser imprimer ces trucs ?!

Vous conduisez une grosse Land Rover rouge. Avez-vous eu l'occasion de l'essayer en tout-terrain ?
Au sommet des montagnes qui surplombent Los Angeles, il y a des gens qui donnent des cours spécialisés. Mais je n'ai jamais eu de samedi libre pour m'y rendre. N'empêche que je lis des trucs les plus déments sur ma voiture. Un jour j'étais au supermarché avec des amis et l'un deux s'est emparé d'un magazine qui racontait que je venais juste d'acheter ma première voiture, mais que je n'aimais pas la conduire sous la pluie 'de peur de la salir'. Vous vous rendez compte à quel point c'est grotesque ? Ce qui est vrai, c'est que ma voiture a droit à plein de petits cadeaux, genre un support main-libre pour mon portable ou un radar de police.

Et avez-vous été arrêtée par la police ?
Oui... Mais pas pour excès de vitesse. On m'a interpellée parce que j'ai des vitres teintées, ce qui est illégal à Los Angeles.

Beaucoup de nos lecteurs font part de leur inquiétude parce qu'ils perdent leurs cheveux. Les chauves, vous les trouvez sexy ?
Oh, oui... Je parlais récemment à un ami qui est persuadé qu'il devient chauve et je le taquinais sur sa calvitie naissante. Je lui disait qu'il y avait un paquet de chauves sexy. "Ah oui ? Cite m'en un seul !" J'ai lâché "Telly Savalas" (alias l'inspecteur Kojak). Il m'a fait la gueule pendant des semaines. Sérieux: j'aime bien les mecs avec le crâne rasé. J'accepterais volontiers les avances d'un chauve. J'aime bien quand les cheveux repoussent légèrement et que l'arrière du crâne ressemble à une barbe de trois jours...

On a remarqué que vous aviez des tatouages...
J'ai le symbole chinois de l'intégrité sur mon dos et un cœur et un couteau sur ma cheville. J'aimerais me faire dessiner une chaîne autour d'une cheville. L' idée de marquer mon corps ne m'effraie pas. Si j'en marre un jour, je m'en débarrasserais... Ma doulure-cascade a dû se faire effacer l'un de ses tatouages du bras parce que je n'en possède pas à cet endroit.

L'an passé, les lecteurs de FHM en Angleterre vous ont désignée comme la femme la plus sexy du monde. Ça vous a fait quel effet ?
C'est très flatteur. Mais, de toute évidence, ils ne me connaissent pas. Ils ne m'ont jamais vue le matin avant qu'on vienne au secours de mon visage et de ma coiffure. Tout ça  est si étrange... La magazine américain 'People' m'avait déjà incluse dans son palmarès des 50 plus belles femmes du monde lorsque nous tournions "Sex Intensions". Mon partenaire, Ryan Phillips, me chambrait lourdement, style: "Jouons cette scène comme l'une des plus femmes au monde l'entend..."